2016-12-12 - Baisse inlassable des taux de crédit immobilier

Toujours aussi rapide, la baisse des taux de crédit se confirme cet été, s’établissant à 1.48% en moyenne. Toutefois l’activité du marché des crédits semble marquer le pas par rapport à un printemps plutôt actif. En août 2016, les taux des crédits du secteur concurrentiel (hors assurances et coût des sûretés) se sont établis à 1.48% en moyenne (1.59% pour l’accession dans le neuf et 1.42% pour l’accession dans l’ancien).

Cette baisse rapide, constate le baromètre Crédit Logement/CSA publié ce lundi 5 septembre, exprime « les conséquences des orientations monétaires des banques centrales et les comportements anxiogènes des investisseurs ».

Sans compter qu’elle « répercute aussi, depuis la fin du printemps, la réduction de la durée des crédits accordés ».

2016-12-12 - Solvabilité de la demande préservée

La durée des prêts s’est lentement réduite depuis le printemps, et ont ainsi perdu 4 mois depuis mai, pour s’établir, en août dernier, à 208 mois (234 mois pour l’accession dans le neuf, 223 mois pour l’accession dans l’ancien). Cependant, précise Crédit Logement/CSA, « cela n’a pas dégradé la solvabilité de la demande ».

En revanche, l’activité du marché des crédits semble à la peine.

Après des mois de janvier et février assez calmes, la production de crédits immobiliers a retrouvé plus de vigueur dès mars. Mais après un très bon mois de mai, même si les conditions de crédit demeurent sans précédent, la demande hésite toujours depuis la fin du printemps. Juillet, habituellement très actif, a été teinté de morosité cette année, affecté par le climat anxiogène actuel, avance Crédit Logement/CSA. Quant au mois d’août, traditionnellement tranquille, il l’a été un peu plus qu’à l’habitude. Sur un an, le rythme d’évolution de l’activité s’établit à +5.5% pour la production et -1.7% pour le nombre de prêts bancaires accordés.

 L’activité du marché au ralenti.

Le coût des opérations par emprunt poursuit sa hausse à un rythme soutenu (+3.0% sur les 8 premiers mois de l’année, en glissement annuel, après +2.2% en 2015). Le coût relatif s’établit donc à 3.92 années de revenus à fin août 2016, contre 3.85 années de revenus il y a un an, à la même époque.

Enfin, le niveau de l’apport personnel progresse lentement, après trois années de recul rapide, à +1.2% sur les huit premiers mois de 2016, en glissement annuel, après -6.6% en 2015.

2016-12-12 - Ce qu’il faut retenir de la loi de finances 2016

Les « primo-accédant » vont aimer 2016 !

Pour ceux qui achètent un bien pour la première fois, le prêt à taux zéro (PTZ) pour 2016 est maintenu et même plus avantageux, puisqu’il permet de financer jusqu’à 40 % de l’achat du bien immobilier.

Les plafonds de ressources conditionnant l’accès au PTZ sont également relevés. 

Quant aux conditions de remboursements, elles sont assouplies : vous pourrez souscrire ce prêt sur 20 ans minimum pour réduire le montant des mensualités.

Enfin, vous pourrez différer le début du paiement à 5 ans.

2016-12-12 - Festival mondial de l’architecture

Un complexe de gratte-ciel superposés à l’horizontale a fait sensation au Festival mondial de l’architecture qui vient de se dérouler à Singapour Parfois, ce sont les idées les plus simples qui sont les plus malignes et le projet Interlace de Singapour en est un bel exemple :

The_Interlace_by_OMA_Ole_Scheeren_04_photo_Iwan_BaanSon principe est librement inspiré des constructions de Lego. Au lieu d’empiler les gratte-ciel à la verticale les uns à côté des autres, les architectes ont décidé de les coucher à l’horizontale puis de les superposer les uns sur les autres. Une innovation qui permet de faire gagner énormément de surface, d’optimiser la vie communautaire et de laisser de la place pour des espaces verts. Une avancée considérable dans une des régions les plus peuplées du monde.

The Interlace a été conçu par Ole Scheeren, unarchitecte allemand à la tête du cabinet d’architecture Buro Ole Scheeren. Sa construction est composée de trente-et-un immeubles d’au maximum six étages et dispose de 1.041 appartements.

Le cabinet d’architecte vante les avantages de son système de construction dans des propos rapportés par le Financial Times :
«En empilant les immeubles, ce design multiplie les surfaces horizontales peuplées de vastes jardins sur les toits et de terrasses aménagées qui, combinés, augmentent de 112% les espaces verts, soit plus que le site initial sans construction.»

2016-12-12 - Sponsoring sportif Wintertrail Boosta’raquettes

Unknown

Nous sommes heureux d’avoir sponsorisé l’équipe de Boosta’raquettes lors du dernier Wintertrail qui s’est déroulé les 5 et 6 mars près d’Abondance. Bravo à l’équipe ! En savoir plus sur ce trail !

2016-12-12 - Croissance fulgurante du crowdfounding immobilier

Caroline Courvoisier, co-fondatrice de la plateforme de crowdfunding immobilier française canberra-immo.fr, analyse les tendances internationales qui ont émergé durant l’année 2015.
Loin d’être un phénomène exclusivement français, le crowdfunding immobilier est un secteur dont la rapide croissance est mondiale. D’après une étude américaine, le marché global atteindrait 2,57 milliards de dollars (+150 % vs 2014). L’année 2015 a été particulièrement marquée par une consolidation de deux modèles et leur expansion sur tous les continents.

Présent sur tous les continents, le crowdfunding immobilier s’est organisé en deux modèles d’investissement bien distincts :
– L’investissement dans des sociétés portant une opération immobilière identifiée : les Internautes investissent dans un projet entrepreneurial de construction-­vente (logements, commerces, bureaux…). Ce type d’investissement entre dans le cadre de la souscription de titres de PME non cotées. Partout dans le monde, les taux de rendement observés sont de 7 à 12 %. On peut citer par exemple les plateformes LcLending au Japon, Bergfurst en Allemagne, CrowdfundUp en Australie, et The CrowdEstates en Espagne, dont le modèle est comparable à celui des plateformes françaises habilitées.
– L’investissement locatif en commun : les Internautes achètent à plusieurs un bien destiné à être loué. Dans ce cas les rentabilités affichées sont très variables, allant de 3 à plus de 20 % par an selon le type de projet (logements, bureaux, commerces), la référence (rentabilité annuelle ou TRI) et le pays. C’est la spécialisation de plateformes comme Aqarfunder en Égypte, Mayfair&Morgan au Royaume­-Uni, Durise au Moyen­ Orient ou Property Mogul en Nouvelle-Zélande.
Point commun entre toutes ces offres : un ticket d’entrée pour l’investisseur relativement faible, permettant de s’adresser au grand public.

Une année de création des législations locales permettant le développement des plateformes immobilières.

De nombreux pays ont légiféré en 2015 pour favoriser le développement de l’investissement en crowdfunding tout en lui donnant un cadre juridique. Partout la même tendance émerge, calant les droits et obligations des plateformes sur ceux d’intermédiaires financiers existants, avec pour fil conducteur la transparence de l’information pour l’investisseur.

Le Canada a ainsi lancé sa première plateforme NexsusCrowd, levant 8 millions de dollars en un mois pour la construction d’un centre commercial à Toronto avec 10 % de rentabilité. En Australie, le site CrowdfundUp a financé un premier projet de promotion immobilière à hauteur de 500.000 dollars pour 11 % de rendement. En Asie, la Malaisie fait office de pionnier du secteur immobilier avec 6 sites habilités par les autorités en juin, tandis qu’en Chine 128 plateformes généralistes proposent ce type d’investissement depuis l’été. La Russie n’est pas en reste avec Aktivo, plateforme lancée par un serial entrepreneur du e­commerce. La Corée du Sud et la Nouvelle-Zélande disposent également de leurs plateformes immobilières, tout comme la Côte d’Ivoire avec le site Coproprio.
En France, la législation du 1er octobre 2014 a permis l’habilitation de six plateformes spécialisées en immobilier en 2015, chacune proposant aux internautes d’investir directement dans des projets de construction menés par des PME locales. Un coup de pouce à l’emploi, puisque chaque opération mobilise à elle seule des dizaines de petites entreprises représentant des corps de métiers différents (architectes, ingénieurs, géomètres, métiers du bâtiment, ventes et suivi client, ainsi que toutes les fonctions supports telles que les métiers juridiques, comptables, etc). Les plateformes basées sur le modèle locatif restent néanmoins dans l’attente de la définition d’un cadre législatif précis.
Si des pays comme l’Inde réfléchissent à un cadre légal adapté, dans d’autres pays le crowdfunding immobilier n’est pas encore autorisé. En Italie par exemple, l’equity crowdfunding ne peut être utilisé que pour des projets sociaux ou innovants. À ce jour, seuls quelques projets d’immobilier social ont pu accéder au financement, posant la question de l’ouverture du secteur.

Une fin d’année entre mutation rapide du secteur et tendance à la globalisation.

Aux États-Unis, pays pionnier, la physionomie du crowdfunding immobilier évolue très rapidement. Jusqu’à l’automne, seuls les « investisseurs qualifiés » (plus de 200.000 dollars de revenus annuels ou plus de 1 million de patrimoine) pouvaient investir. L’assouplissement des règles autorise depuis l’automne la collecte auprès du grand public. L’engouement des Internautes et des professionnels permet aux plateformes de participer au financement de tous types de projets, de la maison individuelle au projet exceptionnel tel que les trois World Trade Center de New York, gratte-ciel de 80 étages. Cette démocratisation s’accompagne d’une forte tendance des investisseurs particuliers, notamment les 25-49 ans, à diversifier encore plus leur portefeuille.
Face à ce succès mondial, certaines plateformes affichent des ambitions internationales. C’est le cas de Co­-owning en Suède, qui propose d’investir dans des immeubles de rendement en Europe et aux États-Unis, et de Crowdium en Argentine, qui malgré son récent lancement veut devenir la première plateforme d’Amérique Latine. Enfin, Coasset, basée à Singapour, finance des projets en Asie du Sud­-Est et en Australie. Son développement a précédemment été favorisé par l’impossibilité légale de créer des plateformes de crowdfunding immobilier dans les pays de cette région du monde.
En effet, on observe que l’absence d’autorisation dans un pays profite à ses voisins, dans ce que l’on pourrait qualifier de tendance à la « e-délocalisation » : des projets immobiliers brésiliens, colombiens ou mexicains sont par exemple financés via des plateformes situées aux États-Unis…

2016-12-12 - Quid de la fixation des taux d’intérêt

Il est pourtant l’un des critères-clés de votre projet d’achat de logement. Mais vous êtes-vous déjà demandé comment les taux sont fixés ?

Emprunter de l’argent à la banque pour financer un achat immobilier, cela a un coût. Ce coût, c’est le taux d’intérêt, une somme que vous versez à la banque en rémunération de l’usage du capital prêté. Pour prêter de l’argent, la banque elle-même a besoin de ressources. Celles-ci proviennent de l’épargne des clients (rémunérée elle aussi à l’aide d’un taux d’intérêt), ou d’emprunts souscrits auprès d’autres banques, dont la Banque Centrale Européenne (BCE), également en échange d’un taux d’intérêt.

Vous prêter de l’argent a donc un coût pour la banque.

Ce taux d’intérêt permet au système bancaire de fonctionner et plusieurs facteurs déterminent le niveau de ces taux.

Tout d’abord, le taux directeur de la Banque Centrale Européenne. La BCE joue un rôle de superviseur auprès des banques des pays membres de la zone euro. C’est elle qui décide notamment du niveau du taux directeur, lequel détermine celui des taux d’intérêt, puisque les banques empruntent une partie de leurs ressources auprès de la BCE. Ainsi, par exemple, la BCE infléchira son taux directeur pour entraîner une baisse des taux et relancer la demande de crédit. La BCE détermine également le taux du marché interbancaire, appliqué aux banques de la zone euro lorsqu’elles se prêtent de l’argent entre elles.

À ces taux viennent s’ajouter les coûts de fonctionnement de la banque (locaux, collaborateurs…) et le coût du risque, évalué en fonction du profil de l’emprunteur. Dernier facteur qui entre en compte dans la détermination des taux d’intérêt : la marge commerciale de la banque, qui lui permet d’engendrer des bénéfices et d’assurer ainsi la pérennité de son activité.

Zoom sur les différents taux :

Fixe, variable, mixte… Lorsque vous empruntez, vous pouvez opter entre différents types de taux d’intérêt, selon votre sensibilité au risque et le niveau actuel des taux. Décidé à la signature du contrat de prêt, le taux fixe est le même sur toute la durée de votre emprunt (sauf en cas de renégociation ou de remboursement par anticipation). Cette solution est avantageuse puisque vous connaissez à l’avance toutes vos mensualités de remboursement et donc le coût total de votre crédit.

Un taux variable est révisé périodiquement (en général à la date anniversaire de la signature du contrat) en fonction de l’évolution du niveau des taux sur le marché. Vous signez au départ un taux plus faible que pour un prêt à taux fixe, mais vous exposez aux variations du marché, à la hausse comme à la baisse. Vous prenez donc le risque de voir vos mensualités dépasser vos capacités de remboursement…

Cependant, pour plus de sécurité, les banques proposent des prêts à taux variable capé : vos mensualités ne pourront dépasser un certain montant établi à l’avance. L’emprunt à taux mixte est une combinaison des 2 options précédentes. Votre crédit est à taux fixe pendant les premières années, avant de passer à taux variable. Ce choix peut être avantageux car relativement sécurisé et son taux initial est inférieur à celui des prêts classiques à taux fixe.

2016-12-08 - Data city : cinq start up qui vont changer Paris

La ville intelligente de demain s’expérimente aujourd’hui. C’est pourquoi cinq startups tirées sur le volet vont bénéficier dans les mois à venir d’un terrain de jeu grandeur nature pour tester leur innovation dans les domaines de l’optimisation et la gestion de l’énergie, de la mobilité et de l’aménagement urbain.

Padam, Qucit, Openenergy, Sensewaves et Egreen sont les cinq startups sélectionnées, parmi les 200 candidatures, dans le cadre de l’appel à projets Data city. Organisé par l’incubateur Numa avec la Ville de Paris, l’Etat et des entreprises du secteur privé – Vinci Energies, Setec, Suez Consulting, Nexity et Cisco – ce concours vise à développer des collaborations entre les startups agiles porteuses d’idées innovantes, et des grands groupes à l’expérience reconnue. Revue de détail des projets.

Padam, des minibus répondant à la demande en temps réel !

Et si les transports en commun fonctionnaient comme Uber ou Heetch ? La startup parisienne Padam, créée en mai 2014, ambitionne de développer des minibus qui répondent à la demande en temps réel. Chacun peut commander son trajet sur une application smartphone et voyager avec d’autres personnes allant dant la même direction. L’objectif de ses bus à proximité flexible ? Gagner du temps, optimiser les trajets, créer des transports sur-mesure.

Qucit, l’aménagement urbain en fonction des besoins des citadins !

A priori, les décisions d’aménagement de l’espace public sont déjà censées améliorer l’existant pour mieux répondre aux besoins des habitants et des passants. Mais la startup Qucit veut automatiser le processus grâce à l’analyse prédictive. En partenariat avec Cisco, la jeune pousse va mettre au point à partir du traitement d’un grand nombre de données, un indicateur de confort des passants. Ces données permettront de « quantifier l’impact des réaménagements sur les places publiques ». La place de la Nation servira de terrain d’expérimentation.

eGreen, des capteurs partout dans la ville !

Modifier les comportements énergétiques des citoyens pour réduire la consommation d’énergie dans le logement est l’un des défis de la smart city. La startup eGreen, connue pour ses capteurs qui mesurent en temps réel les consommations d’énergie, d’eau, de gaz et la température intérieure, sera chargée de travailler, avec Suez Consulting, sur de nouveaux outils pour coupler les mesures d’efficacité technique avec des mesures d’efficacité liées aux comportements.

Openergy et Sensewaves à l’assaut des économies d’énergie !

Grâce au data-mining et à la simulation énergétique, la startup Openergy a développé une plateforme de suivi énergétique des bâtiments. Désormais, elle va s’appuyer sur son innovation pour créer une méthode d’estimation et de suivi des gains apportés, dans les bâtiments en exploitation comme des équipements municipaux, des résidences ou des locaux tertiaires, par la mutualisation des flux énergétiques. Avec pour objectif de réaliser de nouvelles économies d’énergie.

De son côté donc, la startup Sensewaves travaillera, à partir de l’analyse des données des habitants dans le temps, sur l’évolution des comportements de consommation énergétique. Identifier les habitudes des consommateurs pour repérer les progrès à effectuer et les sensibiliser aux économies d’énergies.