LOBBYING DE LA FPI

Emmanuelle Cosse, Ministre du Logement et de l’Habitat durable, s’est entretenue le 17 février avec la présidente de la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI). Trois sujets ont notamment été abordés : « Nous attendons qu’elle soutienne la prolongation des dispositifs Pinel et Censi-Bouvard », révèle Alexandra François-Cuxac. Ces outils de défiscalisation arrivent à échéance au 31 décembre 2016. La Présidente de la FPI a aussi milité pour l’application d’une TVA à taux réduit (5,5% et non 10%) permettant aux promoteurs de développer des logements « sociaux » et « abordables » mais à prix maîtrisés. Autre sujet abordé : la transformation des locaux industriels en habitations. « Lorsqu’une entreprise vend des bureaux ou des locaux commerciaux pour en faire du logement, elle bénéficie d’un taux réduit de 19% sur l’impôt sur les sociétés. Aujourd’hui, ce taux n’est pas applicable pour des locaux industriels », a déploré Jean-Michel Mangeot, délégué général de la FPI.

DROITS A CONSTRUIRE, UNE CALCULETTE NOMMEE ORUS

Une nouvelle application propose aux professionnels de l’immobilier de calculer automatiquement les droits à bâtir. Le tout grâce à un algorithme de calcul automatique d’emprise au sol constructible qui, adossé à un logiciel SIG (système d’information géographique), permet de traiter une ou plusieurs parcelles pour délivrer une estimation de surface de plancher. Aujourd’hui disponible dans six villes du sud de la France (Marseille, Nice, Montpellier, Aix-en-Provence, Toulon et Martigues), la solution est en cours de développement dans 34 agglomérations de plus de 100 000 habitants (Bordeaux, Lyon, Toulouse, Strasbourg…).

Le prix de l’applicaiton varie très fortement en fonction du nombre d’utilisateurs, du secteur géographique et du type de serveur utilisé (chaque client dispose de son propre serveur afin d’assurer une meilleure sécurisation de ses données). A Marseille, par exemple, le coût du logiciel peut varier entre 450 euros et… 6000 euros. Mais à ce prix-là, le cofondateur d’Orus ne garantit pas des données fiables à 100% : « Nous donnons une fourchette de plus ou moins 5%, nos données sont fiables à 95% ».